Arts & Go
Bonjour à tous ! Bienvenue dans cette chronique « Ça vous parle » par Epssy.
Au cours de ces émissions, je souhaite vous informer, vous conseiller et faire évoluer l’état d’esprit sur le corps. Je souhaite qu’elles vous aident à prendre soin de votre santé, que votre santé s’inscrive dans votre emploi du temps. Je vous invite à devenir acteur de votre capital santé. Il n’est jamais trop tard pour évoluer vers une meilleure version de soi. Allez, c’est parti ! Le sujet du jour est le lâcher-prise !
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vous souhaite à tous une excellente rentrée, que la douceur entre dans votre vie. Que cette rentrée soit un élan pour prendre soin de vous, de votre santé physique et mentale. Avez-vous lâché prise cet été ? Est-ce que vous vous êtes autorisé à ne rien faire un instant dans la journée ? Est-ce que vous avez pris le temps de prendre le temps pour vous, rien que pour vous ? Est-ce que vous vous êtes foutu la paix ? C’est quoi se foutre la paix ? Se foutre la paix, c’est être soi sans réfléchir. Le matin, vous vous levez, vous faites ce que vous avez envie de faire toute la journée, sans réfléchir. Vivre l’instant présent, ici et maintenant, sans penser à avant et après. Se foutre la paix, c’est aussi ne pas traduire, ne pas imaginer ce que les gens peuvent penser. Juste faire ce que l’on a envie. Comme si vous étiez seul au monde.
Je vous l’accorde, ce n’est pas évident d’essayer quand on est sur une bicyclette qui tourne en permanence dans sa tête. Pas évident quand on a plusieurs choses à gérer en même temps. Pas évident à mettre en place selon sa personnalité. Bref, pas évident tout court. Je vous invite tout de même à le tester en week-end pour démarrer pendant 30 minutes, puis 1 heure, puis une demi-journée, et progressivement vous y prendrez goût. Vous y verrez plus clair. Vous arriverez à prendre plus facilement de la hauteur face à certaines situations.
Quel est le pouvoir du lâcher-prise ? Être là, soi, être avec soi, son soi intérieur, c’est un état de présence ici et maintenant. Être là, vide et présent en même temps, sans couleur, sans rien, sans effort. Ce vide est plein. Faire le vide de tout. Faire des pauses pour faire le vide. Ça aide à s’aligner, à s’ancrer physiquement et à retrouver son énergie, ses vibrations. La méditation ou la relaxation dynamique est une aide pour aller vers cet état de silence intérieur, fixe ou en mouvement. Tout est vibration, tout est énergie. Ce que je vis est le reflet de ce que je suis. La conscience est le mental, l’ego. La séparation entre soi et l’ego peut entraîner un conflit, une souffrance. Accéder à la conscience originelle, à l’origine de son essence, c’est renoncer à son ego. Le chemin de la conscience est de couper l’attachement avec un autre regard, il entraîne la libération du mental. La prise de conscience est la clé pour se détacher, prendre de la hauteur, regarder différemment, différentes situations. Nous avons le pouvoir de devenir observateur, de devenir acteur de la non-souffrance.
Comment sortir de ce schéma ? Le lâcher-prise pour jouir de la liberté. Jouir, c’est jouir le je, entendre le moi, le soi. Ça vous parle ? À vous de choisir de lâcher l’affaire et d’arrêter de lutter, de résister pour jouir. Qu’est-ce qui nous empêche de perdre prise ? Ce sont les peurs, les fausses croyances, les croyances limitantes et autres luttes et résistances de notre autre ego. C’est son attachement, qui nous dit : « je n’ai pas le choix ». Et si notre regard évoluait vers l’amour de soi, vers le libre arbitre afin de dépenser un minimum d’énergie. Le profit à tout prix vous détruit, il est dirigé par l’ego, votre mode de survie.
Le pouvoir du lâcher-prise… Et si chacun se tournait vers un environnement durable où chacun vivrait sur la fréquence de l’amour, de l’authenticité, de la bonté, de la gratitude, chacun contournerait l’ego. Changez votre façon de voir la vie. C’est le chemin de la conscience, du développement de l’être, de ce qu’il est. C’est un chemin de vie comme un pèlerin pour savoir et apprendre « qui je suis » : être éveillé de ta vraie nature, de votre lumière, de votre amour. Vous n’êtes pas le mental, l’ego, c’est un avatar de votre identité. « Si je sais regarder ce qu’il m’arrive dans ma vie avec un autre regard, alors je trouve la libération », disait Bouddha. Prendre du recul est une invitation au détachement du terrien (« t’es rien »), au détachement de vos croyances limitantes et de son programme défaillant. Prendre conscience que l’on est, que l’on existe en tant qu’être humain, vivant. La clé pour sortir du mal-être est de reprendre sa place pour atteindre la joie, la gratitude de la vie, comme si vous reprogrammez la joie de l’enfant intérieur. Prendre du temps pour vous, se connecter, se reprogrammer, retomber amoureux de soi. S’aimer, c’est écouter ses envies et ses besoins, apprendre à être. Ne pas se comparer, prendre son temps, se réapproprier son corps, être doux avec soi-même, apprendre à se chérir.
La vie ne se contrôle pas, ça s’écoute, ça se ressent, ça se guérit, ça s’apaise, ça se respecte. Se foutre la paix. S’autoriser à être soi sans réfléchir, sans traduire ce que les gens pensent. « Laisser faire, laissez-être ! » On veut comprendre, saisir, réussir, c’est trop compliqué, le simple n’est pas facile mais c’est simple. La vie commence par une inspiration et se termine par une expiration, tout simplement. Mettre du kiff, du plaisir au lieu de l’obligation : la psychologie de l’optimisme est « apprenable ». Ce que vous pensez de vous, c’est ce que vous allez devenir. L’optimisme ou commentaire transforme le négatif en positif. C’est apprendre à se faire confiance. La confiance en soi est l’épanouissement de l’existence, le développement personnel. S’aimer ou se chouchouter pour soi. L’autocompassion, c’est apprendre à faire de son mieux et s’accorder de la tolérance envers soi-même. Devenir sa priorité. Se tendre la main comme à un ou une amie. Le plaisir d’apprendre à prendre du plaisir pour le plaisir. La santé mentale et physique est un équilibre entre les écarts, le plaisir et l’envie. Nos pensées, nos croyances, nos émotions ont un puissant impact sur notre santé, notre capacité à guérir, à évoluer. « Chaque être humain est l’architecte de sa propre guérison et de son destin. » Bouddha.
Je vais vous avouer quelque chose, j’ai dû apprendre à lâcher prise pour des raisons de santé physique et mentale. J’y travaille depuis quelques années mais surtout depuis 5 ans. Ça vous parle ? Depuis toute petite, j’étais dans l’action. Pour certains, les hyperactifs, les sensibles, bref les hyper, les atypiques, il est vrai que les temps calmes, c’est peut-être lorsqu’on dort. Et encore, la nuit… le cerveau est souvent actif. La bicyclette peut tourner en rond. Malheureusement, à tort, on pense ne pas pouvoir s’arrêter. C’est ce que beaucoup d’êtres pensent à ce moment-là jusqu’au jour où ? Beaucoup d’entre vous connaissent cette situation. Prendre le temps de faire des pauses sans culpabiliser. Ça vous parle ?
Aujourd’hui, de par mon métier de coach en prévention santé, je conseille de faire des pauses, quelle que soit la vie que l’on mène, afin d’apprendre à lâcher, à s’autoriser de ne plus lutter et résister. Prétendre qu’il n’est pas important de faire des pauses. Pour l’équilibre de chacun, il est très important d’apprendre à se poser, pour soi et pour les autres. Lorsque l’on s’autorise des instants pour soi, ce n’est pas contre la famille, contre les enfants, contre le mari ou l’épouse, etc. C’est pour soi, se ressourcer afin de mieux appréhender votre vie quotidienne. Apprendre à dire stop, ce temps est pour moi, ne pas me déranger. L’organisme a besoin de faire des pauses pour être Soi.
Lâcher prise, pourquoi ? Notre organisme a besoin de lâcher prise pour se régénérer, pour reprendre des forces, pour se recentrer. Lorsque l’on a plusieurs activités, notre organisme se disperse. Il est partout à la fois et nulle part en même temps. Lâcher prise, c’est arrêter de lutter, de résister, de contrôler, de vouloir maîtriser tout, même son entourage. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir au milieu d’une situation et en même temps de vous sentir dans le vide ? C’est le trop-plein ! Avant d’en arriver là, je vous conseille d’apprendre à vous poser pour vous, vous évader avec vous. Avec le temps, si vous n’anticipez pas ces pauses, c’est quelque chose de lâche prise, vous épuisez votre organisme. Vous le poussez à bout. Il est très important de se ressourcer dans la nature afin de prévenir, pour aller vers de nouveaux objectifs progressivement. Toute cette programmation se fait afin d’anticiper, afin de prévenir, afin d’éviter la blessure éventuelle à l’échec. L’échec fait partie de la vie, il construit nos victoires futures. C’est l’expérience de la vie. Pour tout le monde, sportif ou pas, c’est pareil. Qui veut voyager loin ménage sa monture, buvez, mangez, dormez, et faire feu qui dure disait Racine. Il est nécessaire de conserver de l’énergie ou des provisions afin d’atteindre des objectifs difficiles.
Qu’est-ce que lâcher prise ? Comment faire ? Arrêter de prétendre qu’il faut ! Remettez l’envie, la joie, l’amour pour soi, vivre pour le ici et maintenant. Le présent, il est préférable de le vivre et non de le subir et survivre. Prendre un bouquin, aller se balader, s’aérer. Fermer les yeux, écouter les bruits autour de soi. Écouter de la musique calme. Méditer. Faire de l’exercice physique. Lâcher les écrans, smartphone, tablette, ordinateur. Pourquoi ? En fait, lorsque vous regardez un écran, vous conservez une certaine vigilance qui peut engendrer du stress ou de l’anxiété. Lâcher prise, c’est éventuellement se recentrer sur soi, sur son être.
Comment s’organiser dans une vie quotidienne remplie ? Dans un premier temps, prendre conscience de son état d’esprit, de ses luttes et de ses résistances. Une fois cette prise de conscience effectuée, observez votre état de vigilance. Lâcher, il n’y a rien à faire, juste laisser faire. C’est à vous de prendre du recul, de la hauteur. C’est à vous de modifier certaines choses pour vous apaiser, trouver la paix, calmer l’intérieur. Le week-end, lâcher prise, autorisez-vous des pauses consciencieuses. Pour vous concocter un moment rien que pour vous chouchouter. L’objectif étant que ce soit réalisable et atteignable pour vous en toute sécurité. Ce n’est pas un défi de s’octroyer une pause. C’est un besoin vital qui devrait devenir une envie de survie. Progressivement, vous augmentez la durée de ces pauses vitales pour votre bien-être et votre mieux-être. Au fil du temps, vous observerez les bienfaits d’avoir pris du temps pour soi, d’avoir lâché les obligations que chacun s’inflige. Vous serez plus calme, moins anxieux, plus souriant, plus détendu… Face à certains événements, vous arriverez à prendre plus facilement du recul, de la hauteur. Pour les personnes sensibles, vous constaterez que vos émotions seront moins débordantes. Vous vous sentirez moins envahi par la montée de certaines émotions.
Pour résumer ce que je vous ai raconté, lâcher prise, c’est quoi ? C’est se réconcilier avec soi pour s’assurer un équilibre et retrouver la confiance en vous ! C’est faire la paix avec soi : prendre le temps de prendre le temps de respirer pour soi. Lâcher prise, lâcher le contrôle. C’est prendre soin de soi, c’est respirer, exister, grandir, vivre et mieux vieillir. C’est retrouver l’amour de soi, du soi, de qui je suis. Vous devez être fier de la place où vous êtes. Vous devez être fier de qui vous êtes devenu, une meilleure version de vous-même. J’espère vous avoir éclairé sur cette notion de lâcher prise. Lâcher prise n’est pas tomber. C’est accepter de lâcher la prise et l’emprise. Vous avez le choix de vous choisir. Mille mercis pour votre écoute. Je vous donne rendez-vous le 3ème jeudi du mois. Si vous êtes impatients de recevoir d’autres conseils, je vous invite à me suivre sur les réseaux sociaux ou sur mon site epssy.fr.
Sophie SURJUS – 19 septembre 2024
Écrit par: A VLB
Arts & Go Ca vous parle ? chronique Lâcher prise
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