L’éducation corporelle

L’éducation corporelle est une discipline essentielle visant à renforcer la conscience et la maîtrise du corps humain. Contrairement à l’éducation physique traditionnelle, elle met l’accent sur la compréhension de l’anatomie, des fonctions corporelles et sur la prévention des douleurs. Sophie d’EPSSY, spécialiste en éducation corporelle, nous explique dans sa chronique l’importance de cette pratique dans le développement personnel et physique des individus.

L’éducation corporelle se distingue par son approche globale, intégrant les dimensions physiques, émotionnelles et psychologiques du corps. Elle vise à développer une meilleure connaissance de soi, à prévenir les douleurs et à renforcer l’estime de soi. Sophie souligne que cette discipline ne devrait pas être réservée à une élite sportive ou à des clubs spécialisés, mais qu’elle devrait être accessible à tous, dès le plus jeune âge, notamment dans les programmes scolaires. Cela permettrait aux enfants de mieux comprendre leur corps, d’éviter les compensations néfastes et de grandir en meilleure santé.

Sophie a développé une méthode appelée EPSSY, basée sur cinq piliers fondamentaux : la respiration, l’ancrage, la posture, la proprioception et le respect des axes et courbures du corps. Ces piliers visent à rendre chaque individu autonome dans la gestion de ses douleurs et de son bien-être corporel. Elle insiste sur le fait que l’éducation corporelle s’adapte à tous les âges et capacités physiques, et qu’elle peut même jouer un rôle thérapeutique, notamment dans la rééducation ou la gestion du stress.

En plus de ses bienfaits physiques, l’éducation corporelle aide également à gérer les émotions. Sophie explique que le corps et l’esprit sont indissociables, et qu’une meilleure connaissance du corps permet de mieux gérer les douleurs physiques et psychologiques. Cette discipline peut également être utilisée dans des contextes artistiques, comme la danse ou le théâtre, ou même auprès de musiciens, comme les violoncellistes, qui sollicitent beaucoup leur corps.

Malheureusement, l’éducation corporelle est encore peu valorisée dans les systèmes éducatifs actuels. Sophie plaide pour une approche plus bienveillante et moins compétitive dans l’enseignement, afin d’inciter les jeunes générations à adopter des pratiques physiques régulières et à être plus conscientes de leur corps. Elle suggère de commencer par des exercices simples, comme écouter son corps et comprendre les signaux envoyés par la douleur.

Dans un monde de plus en plus sédentaire et numérisé, Sophie voit un bel avenir pour l’éducation corporelle. Elle la décrit comme une révolution dans la relation au corps, permettant de bâtir un corps puissant, libre et aligné. Son message final est clair : avec l’éducation corporelle, chacun peut devenir l’architecte de son propre corps et libérer tout son potentiel.

Sophie SURJUS – 16 janvier 2025