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Orties et Pourpier – Comment les consommer, quels sont leurs bienfaits ?

today11/09/2024 4

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Le sujet abordé dans cette émission, comme souvent, traite d’un thème qui sort encore un peu de l’ordinaire. Je vais vous emmener avec moi au fond du jardin, où l’on fait des rencontres surprenantes sur le plan nutritif si l’on sait ce que l’on cherche.

J’ai choisi de vous parler cette fois-ci, après les orties lors de notre dernière émission, du pourpier, deux mauvaises herbes, enfin c’est ce que l’on a trop dit. À mon sens, il n’existe pas de mauvaises herbes, et surtout pas celles-ci. J’imagine que vous avez déjà entendu cela des dizaines de fois concernant les mauvaises herbes… mais quelle bêtise ! Elles sont mauvaises pour quoi, pour qui ? Surtout pas pour la nature elle-même !

LE POURPIER

C’est l’histoire d’une plante qui, à l’état sauvage, existe un peu partout. Une aubaine ! J’ai choisi de l’aborder ici, car c’est pour moi un must ! On la retrouve parfois même sur le bord des chemins. Le pourpier, car c’est de lui dont je souhaite vous parler, est une plante aujourd’hui peu cultivée, et c’est bien dommage. Fort heureusement, en été, il pousse naturellement en plein champ. Son histoire est riche et très ancienne, car depuis l’aube des temps, le pourpier fait partie de notre alimentation. Saviez-vous que les Romains l’utilisaient déjà et le conservaient dans du vinaigre ? Sous Louis XIV, ses vertus demeuraient fort appréciées.

Il possède plusieurs appellations comme pourpier maraîcher, pourpier des jardins, ou encore pourpier potager. Il a des tiges rouges rampantes sur le sol, et ses feuilles sont très vertes, légèrement ovales et charnues. Je suis à peu près certain que vous l’avez déjà croisé. Cette « mauvaise herbe » est une mine d’or pour nous. Elle est d’ailleurs riche en oméga 3, que l’on retrouve par ailleurs dans les fruits de mer, algues et autres poissons. Le pourpier devrait faire partie intégrante de notre alimentation, et à plus forte raison chez les végétaliens et végétariens qui ne consomment pas de poissons, et même de fruits de mer pour les premiers cités.

Le pourpier est une plante médicinale protectrice de nos neurones. En effet, cette plante est antioxydante en raison de sa teneur en polyphénols. Les propriétés antioxydantes du pourpier contribuent à lutter contre les effets nuisibles des radicaux libres dans l’organisme. Il a une influence positive sur la régulation du cholestérol et semblerait, je dis bien semblerait, en avoir une autre sur le diabète. Il contient en outre des quantités importantes de vitamine A, C, B, de fer, de magnésium, de potassium, calcium et cuivre, excusez du peu !

Mais ce n’est pas tout, le pourpier contient un peu plus de 20 % de protéines, à peu de choses près comme un steak ! Ce qui en fait un des végétaux les plus riches en ce macronutriment. Il est donc précieux, vous l’aurez compris, pour les sportifs, athlètes, quel que soit leur niveau, mais aussi pour chacun d’entre nous. Qui plus est, si vous avez un jardin, il est gratuit, alors pourquoi s’en priver ? Par manque de connaissance, à l’évidence, il faut bien dire que l’on en parle très peu ; il vaut mieux vendre des compléments en oméga 3 que d’en informer des équivalences naturelles, bien souvent disponibles.

Je préfère souligner, pour être le plus complet possible, que le pourpier peut augmenter la coagulation sanguine ; il convient alors d’être prudent en cas de traitement médical lié à cette éventuelle complication. Mais comment se consomme-t-il ? Tout d’abord, vous pouvez le manger cru, ce que je préfère, ou cuit. Je l’apprécie tout particulièrement dans les salades. Il peut aussi s’ajouter aux jus de légumes ou encore aux soupes. Il est très bon aussi cuit, mais attention, privilégiez la vapeur afin de conserver toutes ses vitamines. Une fois cueilli, il est conseillé de le rincer plusieurs fois avec de l’eau vinaigrée avant de le cuisiner.

Pour ma part, je mange souvent quelques feuilles directement dans mon jardin, en prenant bien soin d’enlever les résidus de terre qui pourraient encore être accrochés. Et puis, si c’est le cas, ce n’est franchement pas bien grave, mis à part l’aspect peut-être un peu granuleux de la terre, malgré le peu de cette dernière avalée. Je n’ai jamais été indisposé ou malade par ces dégustations « sauvages », ce qui semble logique, puisque je n’utilise aucun produit chimique dans mon jardin. C’est une précision tout de même importante.

Je vous laisse à présent surveiller votre jardin, justement. Peut-être en trouverez-vous, et n’oubliez pas : les mauvaises herbes n’existent pas !

Ce qu’il faut retenir, ce n’est, comme d’habitude, que du bon sens :

– Choisissez des aliments de qualité, bio, ce qui est le cas une nouvelle fois avec l’exemple du pourpier.
– Variez votre alimentation au maximum.
– Faites-vous plaisir !

À très bientôt, les amis, et n’oubliez pas : « re santez vous ! »

Ronan LE PARANTHOËN – 11 septembre 2024

Écrit par: A VLB

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